Etape du jour : Copacabana (Bolivie) – Puno (Pérou), 151 km
Vendredi 7 décembre, le Pérou, toujours sur le lac Titicaca, 151 km.
A quelques kilomètres de Copacabana en longeant le lac Titicaca, nous entrons au Pérou. Une heure et demi de formalités, on commence à être habitués…
Les abords du lac, rencontres en chemin…
Nous arrivons à Puno pour dîner (comme on dit en Belgique)
Hughes, qui mange tout ce qui court, vol, rampe et nage, ose le « cuy » c’est-à-dire le cochon d’Inde, la spécialité du pays. Il s’est senti mal durant quelques jours après, mais il n’y aurait semble t’il aucun lien de causes à effets…
Pour la petite histoire, le cochon d’Inde n’est pas un porc et ne vient pas d’Inde. Il est originaire de la cordillère des Andes où il a été domestiqué il y a plus de 5.000 ans. Il est appelé cuy au Pérou, en référence à son couinement, où il est considéré comme un mets de choix. Son nom de cochon d’Inde vient de son cri semblable à celui du porc et du fait que les conquistadors qui s’étaient trompé de continent, croyaient arriver en Inde lorsqu’ils l’ont découvert…
Sur le bord des routes, les cuys embrochés sont exhibés pour alpaguer le client
Et comme son nom l’indique, le cuy se déguste de préférence bien cuit…
Une célébration de la Vierge semble t’il, sous nos fenêtres
Samedi 8 décembre, jour de relâche, visite des îles flottantes.
Appelées îles Uros en référence au peuple qui y vivait au milieu du 20ème siècle, quelques 2.000 personnes résident encore aujourd’hui sur 150 îles constituées d’une couche compacte de roseaux de 3m d’épaisseur. Roseaux servant aussi à y construire les maisonnettes, les meubles et les barques. Sur chaque îlot vivent 3 à 12 familles selon la taille et chaque îlot possède son presidente dont le mandat est renouvelé tous les 6 mois. Bémol, les insulaires qui subsistaient depuis toujours grâce à la pêche et l’élevage de canards, vivent aujourd’hui exclusivement du tourisme et des subventions du gouvernement qui leur fourni l’électricité solaire, probablement une manière de préserver un attrait touristique.
La récolte du roseau est continuelle de manière à garder sèche la couche supérieur des îles
La visite se termine par le marché artisanale et l’île « capitale », c’est ainsi qu’ils l’appellent, où il est possible de se sustenter de produits locaux