Etapes :
- Challapata – Quillacollo (Bolivie), 335 km
- Independencia, 147 km
- Patacamaya, 270 km
Vendredi 30 novembre, Quillacollo, 335 km
Nous somme à Challapata, une ville sans intérêt, une ville étape pour les camionneurs sur la route de La Paz. Hier soir nous y avons mangé du poulet frit on ne sais depuis quand, maintenu tiède par une lampe dans un espèce d’aquarium, accompagné de papas fritas crues à l’intérieur et un petit vin rouge juste bon à faire une vinaigrette…
Et pourtant ce matin nous allons y trouver notre « bonheur », dans une des rues charmantes de la ville… Une bonne savonnée pour nos motos qui sont couvertes de sel suite à la traversée du Salar hier.
Notre objectif afin d’éviter la route principale vers La Paz, est de rejoindre Quillacollo pour ensuite emprunter les pistes de montagne en direction de Coroico puis du lac Titicaca
Sur cette route, la traversée de Oruro fut un véritable calvaire. Nous nous y sommes « embourbés » dans les embouteillages et les marchés, à la recherche d’un endroit où casser la croûte à midi, en vainc… Quant à la sortie de la ville, c’est une vision de désolation. A perte de vue, des immeubles inachevés pour toujours, hérissés de fers à béton laissant penser qu’il y aura une suite, baignant au milieu des immondices qui elles même baignent dans d’immenses « flaques » d’eau où s’abreuvent les chiens errants… Nauséeux! Hélas, c’est ça aussi la Bolivie…
Un peu d’air, paysages en direction de Quillacollo, nous sommes en permanence au dessus de 3.500m
Quillacollo n’est guère plus excitant, voici ce que nous y avons trouvé comme logement
Un repas cependant légèrement plus appétissant cette fois…
Samedi 1 décembre, jour de remise en état…..
Les circonstances font que nous allons pourtant y rester 2 nuits à Quillacollo. Quelques petits soucis à régler. Jean-Philippe à perdu sa plaque d’immatriculation et les supports dans nos valises se sont brisés sur 4 des 5 motos (probablement la raison de la perte de la plaque). En une journée, nous allons faire ressouder nos supports, faire une déclaration de perte de plaque à la police (pour éviter les problèmes aux passage de frontières), faire confectionner par un « artisan » local, une nouvelle plaque plus vraie que nature, et faire laver notre linge… un sacré tour de force compte tenu de la difficulté de se faire comprendre et de la lenteur nonchalante du latinos…
Dimanche 2 décembre, piste boueuse et glissante vers Independencia, 147 km
Ce matin, il pleut et nous devons quitter Quillacollo très tôt parce qu’aujourd’hui c’est « dimanche sans voiture » dans la ville. Étonnant dans un pays où l’écologie ne semble par être une priorité….
C’est donc dans la brume, la boue, la pluie que nous entamons cette piste de montagne dont nous nous étions fait une joie
Nous sommes partis pour pratiquement 150 km dans cette gadoue glissante, nos pneus ne sont pas fais pour ça, le risque de dérapage non contrôlé de l’avant est permanent… Sept heures pour faire 147 km!
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C’est une atmosphère bien particulière que donne la brune à ces paysages
Loin de tout, à plusieurs heures de piste de la moindre petite ville et pourtant, de la vie…
Independencia où nous ferons étape, une petite ville perdue dans la Cordillère Cruz Maso, à 2.700m d’altitude, accessible uniquement par des pistes. Elle doit son nom à la participation de ses habitants à la guerre d’indépendance de la Bolivie entre 1.809 et 1.825
Une halte agréable, apaisante et bien venue après cette rude étape. Poulet grillé et le retour du soleil, what else?
On a tous et toutes besoin d’une bonne douche,
la nôtre sera une des plus effrayante rencontrée jusqu’à présent
Le soir, nous rencontrons quelques personnes et nous apprenons que notre idée de rejoindre Coroico par la piste en évitant la route principale de La Paz, capitale de la Bolivie et ses 2.000.000 d’habitants, ainsi que sa traversée ne sera pas possible. Une rivière sans pont coupe la piste… on nous suggère pourtant de la traverser en portant les motos au dessus de nos têtes, avec le l’eau jusqu’au coup… après mûre réflexion nous opterons pour un changement d’itinéraire, contraints et forcés
Lundi 3 décembre, Patacamaya sur la route vers La Paz, 270 km
Un timide soleil est de retour, la piste s’est asséchée et nous redécouvrons la Cordillère Cruz Maso sous une lumière plus sympathique
Nous sommes à près de 4.500 m d’altitude pour notre casse-croûte de midi
Le moindre effort nous essouffle, surtout ne pas trop bouger…
Etape sans intérêt à Patacamaya, sur la route de La Paz
Si j’ai bien compris, c’est toi, Steph, qui gère ce blog. Splendides photos. Mes préférées sont les portraits. Franchement, super bien fait ! Proficiat !
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