Etapes :
- Antofagasta – Taltal, 252 km
- Caldera, Bahia Inglesia, 262 km
- La Serena, 403 km
- Santiago, 490 km
Samedi 22 décembre, route vers Taltal, visite du VLT (Very Large Telescope), 252 km
Petite anecdote avant de quitter Antofagasta… nous voulions acheter de l’huile et des bombes de réparation rapide de crevaison et comme des cons, nous avons attendu l’ouverture de ce magasin Honda, avant de s’apercevoir à l’ouverture des volets, que c’était un magasin de vêtements…. Hong Da, et non Honda
Encore une longue traversée du désert, tiens!! avec quelques virages cette fois…
Pour descendre vers Taltal, il y avait deux routes possibles, une qui passait par le VLT (le télescope) et une autre par la « Mano del Desierto » (la main du désert, une oeuvre d’art). Entre la main et le télescope, les avis divergeaient. Nous avons donc voté à main levée et c’est le télescope qui l’a emporté haut la main. Les amateurs de la main ont donc baissé les bras…
Voici donc le télescope, voir un télescope de loin, un comble!!
Zoom, et puis quoi??
C’est sans compter sur la détermination et la chance de GL, notre astronome. Il aurait été satisfait de monter là haut, de prendre une photo et de redescendre.
Nous y sommes montés et là, surprise! Il est possible de visiter le site une fois par semaine, le samedi à 14h. Et nous sommes samedi, et il est 13h30… GL est aux anges!
Voici la visite, très intéressante, plus intéressante que photogénique il faut bien le dire…
Situé à l’Observatoire du Cerro Paranal dans le désert d’Atacama au nord du Chili, à une altitude de 2 635 m, le Very Large Telescope est l’installation européenne d’observation la plus moderne au monde. Il se compose de quatre télescopes principaux ayant des miroirs de 8,2 mètres de diamètre, et dont les images concentrées permettent d’obtenir plus de netteté et de précision que Huble situé dans l’espace. On pourrait observer un homme marchant sur la lune, malheureusement il n’y avait justement personne sur la lune ce jour là, pas de bol!!
Voici un des miroirs de 8,2 mètres de diamètre
Quant à nous, nous avons du troquer nos casques pour nous déguiser en Playmobil
Pour revenir à la main que nous n’avons pas vue, c’est l’oeuvre du sculpteur chilien Mario Irarrazabal. Elle mesure 11 mètres de haut et a été inaugurée en 1992. Selon son auteur, chaque visiteur ayant vu la main du désert (donc pas nous 😉 peut donner sa propre interprétation du sens de cette sculpture. Même si certains disent que c’est la ville qui dit au revoir au voyageur. Selon d’autres, cela représente les victimes de l’injustice et de la torture pendant la dictature militaire de 1973-1990. Ou encore qu’elle a été construite pour dépeindre la vulnérabilité et l’impuissance, en particulier celle des mineurs de la ville d’Antofagasta. Au niveau mondial, d’autres pensent que cette statue représente toute la tristesse du monde….
Notre route se poursuit agréablement le long de l’océan
Nous dormirons ici, tant pis
Dimanche 23 décembre, route vers Caldera, toujours entre désert et océan, 262 km.
Taltal, petit tour du village qui prépare Noël
Le sapin est en carton, pas l’église…
Sous le regard interloqué d’urubus à tête rouge qui leur donne un air énervé…
Taltal de plus loinloin
On se refait un petit morceau de désert où le danger est partout…
Puis on replonge vers la mer (protectrice) qui nous offre ses empanadas de mariscos y pulpos y pescados…
Face à la mer énervée
Avec les pélicans, moins énervés eux…
C’est sur une plage de sable blanc et de rochers noirs que nous finirons cette étape, elle nous avait été recommandée mais n’a pas tenu ses promesses, sommes nous blasés?
Lundi 24 décembre, La Serena, ça sonne bien, nous comptons sur elle pour passer un bon réveillon de Noël, 403 km.
Un peu de mécanique avant le départ
L’océan est triste ce matin, tout comme son sapin de bouteilles vides…
En chemin, sous le soleil revenu, village ambiance far west…
Et son sapin plus vrai que nature
Poussés par les vents du Pacifique juste derrière, les nuages débordent comme la mousse du bain
Nous débarquons à La Serena fatigués par une longue étape, la jolie mère Noël, s’appelle t’elle Serena? nous laisse augurer le meilleur pour ce réveillon…
Et bien non, la ville semblait en fête lorsque nous sommes arrivés fin d’après-midi mais une heure plus tard, c’était le désert…. tout était fermé!! nous avons péniblement trouvé, avec l’aide d’un taxi qui nous a trimbalés une heure durant, un petit resto chinois qui a fait notre Noël….
Mardi 25 décembre, autoroute pour Santiago, 490 km.
Nous en sommes à 10 000 km, nos pneus ont souffert et doivent être remplacés. Nous avons un rendez-vous à Santiago pour cela, donc aujourd’hui on se « cogne », pour utiliser une expression chère à Polé, 490 bornes d’autoroute… Joyeux Noêl!
Seules 2 photos illustrent ce jour, péages et motards fatigués