Etape : Santiago – Valparaiso, 142 km
Petite parenthèse, en arrivant à Santiago nous quittons les régions désertiques dans lesquelles nous sommes depuis Tarija en Bolivie, c’est à dire depuis plus d’un mois et plus de 6 000 km. Nous avons juste titiller l’Amazonie à Coroico en Bolivie et les vertes montagnes du Machu Picchu au Pérou… Nous avons vu de très beaux paysages désertiques, mais nous ne sommes pas fâchés de retrouver un peu de verdure
Mercredi 26 décembre, changement des pneus et route vers Valparaiso, 142 km.
Par sécurité, nous avions réservé et pris rendez-vous il y a quelques jours pour remplacer nos pneus à Santiago. Après 10 000 km on aurait sans doute pu faire encore 2 où 3 000, mais certainement pas terminer notre boucle, en plus, sans certitude de trouver les 10 pneus dont nous avions besoin. Notre étape à Santiago ne sera consacrée qu’à ça, Valparaiso nous semblait plus séduisante pour séjourner quelques jours.
Nous passons donc pratiquement toute la journée ici avant de foncer vers Valparaiso en fin de journée
Valparaiso est sur la côte, à moins de 2 heures de route de Santiago, par la Vallée de Casablanca, la route des vins.
La découverte de Valparaiso et ses graffiti le soir nous donne un petit avant goût du charme que recèle cette ville de marins
Jeudi 27, vendredi 28 décembre, détente et déambulations dans Valparaiso
A 2 heures de Santiago, Valparaiso forme un vaste amphithéâtre en forme de demi-lune, adossé à 45 collines. Ce qui frappe en premier à Valparaiso, ce sont les peintures murales, elles sont omniprésentes. Cette ville auparavant de marins était la plaque tournante du commerce maritime pacifique de la fin du XIXème siècle. Arriver autrefois par la mer à Valparaiso était une récompense pour les marins épuisés par des semaines de navigation sur un océan tumultueux. Valparaiso devint le havre de paix, le port bienfaisant et tant espéré après l’enfer du cap Horn et des quarantième rugissant : La Perle du pacifique. Elle a connu une grave récession à l’ouverture du canal de Panama en 1914, qui déviait la route des navires et l’amputait de son activité économique principale. Elle connait de nouveau un important essor touristique depuis la reconnaissance de l’UNESCO en 2003 et se positionne désormais comme capitale culturelle, grâce à son fameux quartier historique et coloré à flanc de colline, ses funiculaires centenaires, ses graffitis et œuvres de street-art.
Le choix des photos parmi des centaines n’est jamais facile, comme j’ai du bon Wifi aujourd’hui, je vais en balancer quelques unes.
A commencer par notre petit bar-resto juste à côté de notre hôtel, déjà plein de couleur
Aventuriers égarés, hésitants sur la couleur du prochain bar…
Flâner sur ses collines accessibles par des funiculaires rétros,
…ou par les escaliers colorés…
Spéciale graffiti…
Dernière soirée à Valparaiso,
au Cinzano bar, une institution depuis 1896…