Etapes :
- Camarones – Puerto Madryn, 270 km
- Puerto Piramides, 103 km
- General Conesa, 433 km
- Bahia Blanca, 323 km
- Azul, 370 km
Jeudi 17 janvier, route vers Puerto Madryn ou nous espérons pouvoir enfin changer nos pignons arrières
Nous quittons Camarones par une piste sympathique longeant l’océanà notre droite, l’océan, à notre gauche, la pampa à perte de vue
Entre les deux, la piste qui semble inoffensive…
Il faut cependant être très vigilant et concentré afin de rester sur les traces malgré les coups de vent violents. Le milieu et les cotés sont très meubles et nous savons que les motos n’aiment pas du tout ça. Alors que nous déboulons à 80 à l’heure sur les deux traces, un d’entre nous se fait piéger, distraction ou coup de vent, et se retrouve mal embarqué dans le mou… Tangage, roulis, ruades, vu de l’arrière on se dit qu’il va s’en sortir…. mais c’est finalement l’embardée, spectaculaire! Quelques minutes de stress et après avoir relevé la moto et le pilote coincé en dessous, plus de peur que de mal. Il s’en tirera claudiquant, avec quelques courbatures et côtes froissées lui interdisant de rire et d’éternuer…
Un aperçu des traces
Détente à Puerto Madryn
Vendredi 18, samedi 19 janvier. Puerto Piramides, presqu’île de Valdes, 103 km
Contrairement à ce que nous espérions, nous ne pourrons pas remplacer nos pignons ici à Puerto Madryn. Les pièces qu’ils ont ne sont pas compatibles avec nos motos au niveau des trous de fixation. La prochaine possibilité est à Bahia Blanca à près de 1000 km…
Un peu de maintenance s’impose
Après seulement une centaine de km nous nous installons à Puerto Piramides, petite station balnéaire ou nous prévoyons de passer deux nuits et une journée de détente
La presqu’île de Valdés est un site d’importance mondiale pour la préservation des mammifères marins. Elle héberge d’importantes populations reproductrices de baleines menacées, ainsi que d’éléphants et de lions de mer. Elle a été déclarée en 1999, patrimoine mondial par l’Unesco. Puerto Pirámides est le seul village de la péninsule, avec ses 600 habitants, il s’agit de l’unique établissement humain sur la péninsule.
Balade matinal à la découverte des environs du village
La chasse à la baleine, non c’est non!!
Soudain, vint l’heure de l’apéro…
Un vrai bon moment de détente, d’autant que depuis la terrasse, le spectacle n’est pas des plus déplaisant, à défaut de baleines….
En effet, La presqu’île de Valdes en Argentine est l’endroit privilégié pour observer les baleines qui viennent mettre bas en décembre, très proche du rivage, presque sur la plage. Nous y sommes arrivés en janvier, trop tard, ce n’est plus la saison… c’est donc la mort dans l’âme que nous avons du nous contenter d’observer d’autres espèces venues, non pas mettre bas, mais montrer le bas… et pour qui la saison bas son plein.
Plus sérieusement, l’après midi nous allons à la rencontre des lions de mer qui eux aussi viennent de mettre bas
Et qui mettent bas sous nos yeux…
Les lions de mer ont leur harem de plusieurs femelles. Comme elles se ressemblent toutes, le pauvre lion se trompe parfois, ce qui donne lieu à de violentes disputes, tout ça devant les enfants…
Poste d’observation des lions de mer, la tenue de camouflage n’est pas nécessaire…
Dimanche 20, lundi 21, mardi 22 janvier. General Conesa, Bahia Blanca, Azul… 1.000 km de lignes droites en direction de Buenos Aires
Lunch à San Antonio Oeste
Le lendemain matin, au moment de quitter General Conesa, petit problème d’incontinence sur la moto de Steph…. On décide de scinder l’équipe en deux. Polé et Steph vont s’occuper du problème tandis que Hughes, Jean-Phi et Didier vont partir en éclaireurs à la recherche des fameux pignons qui pourraient se trouver à Bahia Blanca à 300 km d’ici…
Le carbu étant au milieu de l’abdomen, il a d’abord fallut la déshabiller, ce qui ne nous a pas posé de problème 😉 l’opération fut un succès, mais la rhabiller fut moins aisé
Tout au long se ces routes nous avons remarqué de-ci de-là des espèces de sanctuaires avec des drapeaux, des rubans et des voiles rouges… Renseignements pris, il s’agit de sanctuaires à la mémoire de Gauchito Gil, une figure légendaire, objet de dévotion populaire en Argentine, dont le culte a récemment pris des proportions démesurées. 500.000 fidèles se rendent chaque année à son sanctuaire de Mercedes. Gaucho, mais aussi voleur de troupeaux, il dédia sa vie à aider les plus pauvres. Figure de justicier, vengeur des plus faibles, son culte attire surtout la classe populaire. Capturé, il fut pendu par les pieds à un caroubier, et tué d’une entaille à la gorge en 1878.
En fin de journée nous nous retrouvons tous à Bahia Blanca, nous avons enfin ces pignons salvateurs…
Le lendemain route vers Azul, 370 km
Ici, jamais de self-service, mais toujours très sympathique-service…
A Azul nous logeons dans une villas au milieu d’une grande propriété, sans doute une ancien estancia